Nous dénonçons et combattons toutes les formes d’oppression qui affectent les femmes de manière intersectionnelle, cumulée et distincte. Ces systèmes d’oppression prennent diverses formes, incluant le patriarcat, les normes genrées, le suprémacisme blanc, la xénophobie, le capacitisme, l’homophobie, la transphobie, le classisme et le colonialisme.

Nous reconnaissons que le colonialisme, aussi bien passé que présent, expose toujours les femmes et les filles autochtones à la violence, au préjudice, et au désavantage socioéconomique. Nous nous engageons à faire avancer la décolonisation dans toutes les sphères de notre travail et à travailler en solidarité avec les organisations et les communautés de femmes autochtones.

Nous employons le terme « femmes » de façon inclusive. En outre, nous reconnaissons que le patriarcat et la discrimination fondée sur le genre affectent les droits, la dignité et le bien-être non seulement des femmes cisgenres, mais aussi des personnes transgenres, bispirituelles, non binaires et non conformes au genre. Nous cherchons à agir solidairement avec les organisations promouvant l’égalité réelle et la justice de genre au sens large.

En tant qu’organisation juridique, nous nous engageons à établir des partenariats avec d’autres organisations féministes, autochtones et de justice sociale, et ce, en demeurant conscientes de nos propres privilèges et pouvoirs. Nous aspirons à être de bonnes alliées : écouter, favoriser le respect mutuel et amplifier la voix de celles qui, dans nos mouvements et communautés, ont été historiquement réduites au silence ou ont été désavantagées. Pour y parvenir, nous devons faire un généreux usage de notre savoir-faire et valoriser l’expertise et les expériences distinctes des organisations alliées qui travaillent à nos côtés et avec nous pour faire progresser l’égalité réelle au Canada.