Depuis plus de 45 ans, l’Association nationale Femmes et Droit (ANFD) travaille, seule et en collaboration avec d’autres organisations, à faire avancer la réforme féministe du droit au Canada. Nous sommes fières d’avoir joué un rôle crucial dans l’atteinte de jalons importants pour l’égalité des Canadiennes, et d’avoir contribué à ce que notre analyse juridique féministe et notre défense des droits des femmes aient une incidence sur d’innombrables lois et politiques partout au pays. C’est notamment le cas pour la Loi canadienne sur les droits de la personne et les articles 15 et 28 de la Charte canadienne des droits et libertés.

Aujourd’hui, nous continuons de rédiger des mémoires et des documents de travail, de comparaître devant des comités parlementaires et sénatoriaux, et de rencontrer des décideurs pour influencer le processus législatif en ce qui concerne les priorités actuelles et émergentes de la réforme féministe du droit. En travaillant avec des avocates féministes, des étudiantes, des fournisseurs de services, des universitaires, des militantes et des allié-e-s, nous sommes en train de (re)construire un réseau de réforme féministe du droit et d’accroître la capacité des femmes à participer au processus législatif.

notre histoire

Notre équipe

Tiffany Butler
Tiffany Butler
Directrice Exécutive
Deirdre O’Beirne-Røsæg
Deirdre O’Beirne-Røsæg
Responsable de la communication
Suzanne Zaccour
Suzanne Zaccour
Responsable de la réforme féministe du droit
Merry Sun
Merry Sun
Administratrice des finances
Rose Ghaedi
Rose Ghaedi
Bourse d'été du Centre David Asper pour les droits constitutionnels

notre équipe

Tiffany Butler est la directrice exécutive de l’ANFD. Dans le cadre de ses fonctions, Tiffany dirige et gère tous les aspects des activités entreprises au quotidien par l’ANFD. Avant de se joindre à l’ANFD, Tiffany a dirigé le Programme international des jeunes juristes (PIJJ) de l’Association du Barreau canadien (ABC), en aidant les jeunes juristes à l’échelle du Canada à acquérir une expérience professionnelle internationale en matière de justice climatique, d’égalité des genres, des droits de la personne et de réforme du droit. Auparavant, Tiffany dirigeait un vaste éventail de programmes d’accès à la justice, notamment le chapitre de Pro Bono Students Canada à l’Université de Calgary ainsi que le programme intitulé Calgary Legal Guidance’s Domestic Violence Legal Intervention Program qui offre des services juridiques, axés sur les survivantes, aux femmes qui fuient un conjoint violent et la violence familiale. Elle a entamé sa carrière juridique en exerçant le droit dans des cliniques communautaires et d’aide juridique spécialisées en services de représentation juridique, sensibles et axés sur le traumatisme, à des populations marginalisées et vulnérables, en particulier dans les domaines de la violence faite aux femmes et de la défense des jeunes contrevenants.

Avant sa carrière en droit, Tiffany a cofondé une entreprise de production d’événements de surf des neiges et de planche à roulettes (skate) vouée à l’inclusion et à la progression des femmes et des filles dans ces sports. Tiffany a en outre contribué à la communauté au moyen de son travail bénévole auprès du Skate Club de Calgary, une organisation inclusive du genre à 100 %, en plus d’être membre bénévole du conseil d’administration de l’Alberta River Surfing Association et elle est actuellement membre bénévole du conseil d’administration pour Les Amis de la Réserve écologique de la Forêt-la-Blanche.

Tiffany a obtenu son diplôme en droit de l’Université de Calgary (2011) et un diplôme en affaires publiques et en gestion des politiques, spécialisé en droits de la personne, de l’Université Carleton (2009). Elle a été admise au Barreau de l’Alberta en 2012 et au Barreau de l’Ontario en 2018. Maîtrisant parfaitement l’anglais et le français, Tiffany a vécu et étudié dans différentes régions au Canada, en Europe et en Asie du Sud-Est. Tiffany est une fervente adepte des sports de glisse et a récemment découvert les joies du jardinage qu’elle pratique avec l’aide de sa chienne Katka.

Deirdre O’Beirne-Røsæg est une spécialiste de la communication marketing avec plus de huit ans d’expérience et rejoint maintenant l’équipe de l’ANFD en tant que responsable de la communication.

Elle a débuté sa carrière au sein d’une grande entreprise mondiale de boissons haut de gamme, consacrant cinq ans à la création de marques et à l’élaboration de plans de communication stratégiques, tout en travaillant à Montréal, Bruxelles, Dublin et Copenhague. Après avoir développé avec succès une importante expertise en marketing, elle souhaitait maintenant combiner ses connaissances pratiques avec son activisme en matière de climat et de justice sociale.

C’est ainsi qu’au cours des trois dernières années, elle a travaillé pour le Parti vert d’Irlande et du Canada au sein de postes divers, notamment en tant que stratège en communication et assistante législative sur la Colline du Parlement. Son poste le plus récent était celui de directrice adjointe des communications pour le Parti vert du Canada.

Deirdre est impatiente de poursuivre sa carrière au sein de l’ANFD, surtout en cette période passionnante où l’organisation se prépare à célébrer son 50e anniversaire !

Suzanne Zaccour and une autrice, chercheuse et conférencière féministe. Après avoir obtenu des diplômes en droit de l’Université McGill, de l’Université de Toronto et de l’Université de Cambridge, elle termine actuellement un doctorat à l’Université d’Oxford portant sur le droit relatif aux violences sexuelles. Ses intérêts de recherche incluent les violences sexuelles et conjugales, le droit de la famille, les droits des animaux, et le langage inclusif. Elle est l’autrice de La fabrique du viol (Leméac 2019), un livre sur les violences sexuelles et la culture du viol, et a aussi rédigé et corédigé d’autres livres et articles en lien avec les droits des femmes. Elle a réalisé des formations portant sur le langage inclusif et sur les violences sexuelles pour des cégeps, des cabinets juridiques, des branches gouvernementales et d’autres organisations. Suzanne a été auxiliaire juridique à la Cour suprême du Canada (2019-2020) et est membre du barreau de l’Ontario depuis 2021.

Merry a été ingénieure chimiste jusqu’en 2004, lorsqu’elle a commencé à étudier et travailler dans le domaine de la comptabilité. Elle a obtenu son titre de comptable générale licenciée auprès de CGA Ontario en 2012. Depuis, elle se concentre sur la fourniture de solutions comptables et financières à des petits organismes à but non lucratif. Elle aime mettre à profit des expériences acquises dans la gestion du cycle complet de la comptabilité et des finances, ainsi que son expertise en matière de paie et de logiciels comptables, en appui au travail du secteur des OSBL. Dans ses temps libres, elle aime pratiquer la randonnée et le ski, et est une excellente joueuse de badminton.

Rose a complété sa première année d’études en droit à l’Université de Toronto. Trouver de nouvelles façons d’apporter des perspectives féministes à l’étude et à la pratique du droit, particulièrement dans les domaines du droit climatique et du droit des réfugiés, représente une véritable passion pour elle. Avec un parcours en recherche universitaire et en création de contenu, Rose souhaite soutenir les efforts de l’ANFD visant à donner aux jeunes les outils nécessaires afin de participer à la réforme féministe du droit. Dans ses temps libres, elle aime la randonnée, l’escalade et les films d’horreur de tous genres.

Nous sommes dirigé par notre Comité national de direction qui fonctionne comme un conseil d’administration.

Kerri A. Froc est professeure agrégée à la Faculté de droit de l’Université du Nouveau‑Brunswick. Elle rédige actuellement un ouvrage qui, sous le titre provisoire de « The Gendered Constitution », porte sur l’égalité des genres en droit constitutionnel canadien

Dre Froc est titulaire d’un doctorat de la Queen’s University (2016), d’une maîtrise en droit de l’Université d’Ottawa (2009), d’un baccalauréat en droit de la faculté de droit Osgoode Hall, York University (1996) et d’un baccalauréat en arts de l’Université de Regina (1993). Ses champs de recherche comprennent l’égalité des sexes, les théories de l’interprétation constitutionnelle, l’accès à la justice, les droits liés à la procréation, les droits de représentation politique et les violations de droits complexes vécues par des travailleuses, des femmes pauvres et des femmes racisées et autochtones.

Préalablement à son doctorat, Dre Froc a exercé le droit pendant 18 ans, notamment 10 ans en tant qu’avocate au service de l’Association du Barreau canadien (ABC). Pendant ses années à l’ABC, elle a traité d’enjeux concernant la diversité et l’inclusion au sein de la profession juridique et a obtenu gain de cause après avoir milité afin que les travailleuses autonomes reçoivent des prestations gouvernementales pendant leur congé parental. Elle est membre du conseil d’administration de la Coalition du Nouveau‑Brunswick pour l’équité salariale, elle est également membre des Barreaux respectifs de la Saskatchewan (1997) et du Nouveau‑Brunswick (2020).

Très engagée dans le militantisme féministe et dans le projet de réforme féministe du droit, elle consacre principalement ses travaux de recherche universitaire et de défense à façonner les politiques et les activités de sensibilisation entourant la violence faite aux femmes. Son travail a été cité par la Cour suprême du Canada et dans le cadre d’initiatives de réforme du droit, au Canada comme ailleurs. Lise a siégé au conseil du Fonds d’action et d’éducation juridique pour les femmes et en a été la présidente nationale de 2016 à 2018, époque à laquelle elle a aussi contribué à des comités sur de nombreux dossiers. Elle siège actuellement au comité consultatif du projet Le courage d’agir, aidant à développer des stratégies nationales qui visent à combattre la violence sexuelle dans les établissements postsecondaires. En 2021, l’Université de l’Alberta a reconnu son engagement public en lui remettant un prix Community Scholar Award.

Martha est professeure de droit constitutionnel à l’Université d’Ottawa, où elle enseigne depuis 1988 dans le cadre du programme de common law en français. Elle compte à son actif de nombreuses publications et conférences sur les droits sociaux et économiques, l’égalité et la Charte canadienne. Elle participe régulièrement à des activités de lobbying, d’éducation juridique et judiciaire, et intervient dans des litiges en ces domaines. Elle agit notamment à titre de conseillère juridique pour le Comité de la Charte et des questions de pauvreté (Canadian Charter and Poverty Issues), le Fonds d’action et d’éducation juridiques pour les femmes (FAEJ-LEAF), ainsi qu’à titre d’intervenante dans des causes types au sujet de la Charte, aussi bien en première instance, en appel que devant la Cour suprême.

Elle a été pendant longtemps rédactrice en chef de la revue Canadian Journal of Women and the Law/Revue femmes et droit, membre du Comité juridique national et du Conseil d’administration de la FAEJ-LEAF; membre du Conseil d’administration de la Coalition canadienne de la santé, membre du Conseil d’administration du Centre de défense des droits sociaux; et membre de l’Association des juristes d’expression française de l’Ontario. De 1999 à 2004, elle a siégé au Comité des droits à l’égalité du Programme de contestation judiciaire du Canada ; de 2007 à 2011, elle a été titulaire de la Chaire de recherche Shirley E. Greenberg sur les femmes et la profession juridique de l’Université d’Ottawa; et, de 2004 à 2015, elle a été la responsable universitaire de deux projets de l’Alliance de recherche universités-communautés, financés par le Conseil de recherche en sciences humaines (CRSH) à hauteur de 1 000 000 $, un projet de cinq ans visant à améliorer la responsabilisation en matière de droits socio-économiques. En 1996, elle a remporté le prix Marion Porter de l’Institut Canadien de recherche sur les femmes (ICREF-CRIAW) ; en 2007, elle a reçu la médaille du Barreau de l’Ontario ; en 2015, elle a remporté le Prix « Les Assises » de l’Association du Barreau canadien, en reconnaissance de ses efforts pour faire avancer l’égalité ; et en 2017, elle a été élue membre de la Société royale du Canada. Plus récemment, Martha a reçu la médaille David Walter Mundell pour la rédaction juridique, décernée par le procureur général de l’Ontario (2018), et le Prix Gardiens des soins de santé public (secteur universitaire) de la Coalition canadienne de la santé (2019).

Martha est membre du Comité national de direction de l’ANFD depuis 2007 et en est la co-présidente depuis 2012.

Danica est une récente diplômée en droit de l’Université du Nouveau-Brunswick, et elle est en train de terminer son stage en droit dans un cabinet juridique en droit des affaires à Calgary, en Alberta. En tant que leader étudiante, Danica a joué un rôle déterminant pour ce qui est de promouvoir la théorie juridique féministe à l’U.N.-B. Danica a assumé les fonctions de co-présidente de la Law Feminist Legal Association et de la Mental Health and the Law Society de l’U.N.-B. et a travaillé comme bénévole pour Sexual Violence New Brunswick en matière d’interventions en cas de crise. Danica a en outre étroitement œuvré auprès de la New Brunswick Aboriginal People’s Association en tant que chercheuse-étudiante pour le Looking Out for Each Other project–une initiative communautaire vouée à aider les familles des femmes et filles autochtones disparues. À présent, en tant que jeune avocate, Danica est décidée à poursuivre la défense des intérêts féministes et à promouvoir le mouvement des femmes au sein même de la profession. Danica s’est jointe au Comité directeur national de l’ANFD en 2021.

Docteure en droit, Sabaa Khan est avocate et directrice générale de la Fondation David Suzuki pour le Québec et l’Atlantique. Membre de la Commission mondiale du droit de l’environnement (UICN) et du Barreau du Québec, Sabaa a occupé plusieurs postes consultatifs dans le domaine du droit commercial international et de la gouvernance environnementale, notamment au sein du Conseil consultatif sur l’environnement de l’ALENA (gouvernement du Canada), du Comité consultatif public mixte de la Commission de coopération environnementale de l’Amérique du Nord (présidente, 2019) et du Groupe d’experts du PNUE sur les infrastructures juridiques et institutionnelles pour la gestion des produits chimiques (Orientation LIRA). Elle a été chercheuse principale au Center for Climate Change, Energy and Environmental Law (Joensuu, Finlande), où elle a enseigné le droit commercial international dans le cadre du programme de maîtrise en politique et droit de l’environnement, et a dirigé un projet de recherche financé par l’Académie de Finlande sur la réglementation de la pollution chimique dans l’Arctique. Elle a également été membre de consortiums de recherche multidisciplinaires internationaux examinant les problèmes émergents de gouvernance environnementale transfrontalière, notamment les polluants climatiques à courte durée de vie dans l’Arctique, ainsi que la pollution pharmaceutique et plastique. Ses recherches juridiques ont été largement publiées, notamment par le Conseil nordique des ministres, l’Institut pour la durabilité et la paix de l’Université des Nations unies, le Leiden Journal of International Law, Cambridge University Press et la Conférence des quatre sociétés de droit international. Sabaa est titulaire d’un doctorat de la Faculté de droit de l’Université McGill, où elle était boursière O’Brien du Centre pour les droits de la personne et le pluralisme juridique et membre du Laboratoire de recherche sur le droit du travail et le développement. Elle possède aussi une maîtrise en droit (LL. M.) de l’Université de Montréal et une licence en droit civil (LL. L.) de l’Université d’Ottawa. Sabaa est également pianiste, mère et membre de la Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique.

Alisa R. Lombard maîtrise diverses langues, dont l’anglais, le français et l’espagnol et peut offrir des services juridiques dans ces trois langues. Avocate formée aux deux systèmes juridiques, elle publie et possède une vaste expérience des questions juridiques et politiques complexes entourant les relations et la réconciliation entre les Autochtones et la Couronne auprès d’instances nationales et internationales. Après avoir effectué son stage en droit au Tribunal des revendications particulières du Canada, Me Lombard a été admise au Barreau de l’Ontario en 2011 en plus de devenir ensuite membre du Barreau de la Saskatchewan.

Me Lombard a agi comme conseillère juridique principale auprès du Tribunal des revendications particulières du Canada depuis ses débuts. Elle s’est chargée de plus de 70 revendications particulières et a conseillé les membres du Tribunal, soit des juges de juridiction supérieure, à propos de l’élaboration et de l’application des procédures réglementaires et d’autres procédures intentées pour résoudre ce type de revendications. Dans le cadre de ses fonctions, elle a acquis une expertise multifacette unique au croisement juridique entre le droit des fiducies, le droit constitutionnel et le droit autochtone. Me Lombard a agi comme co-conseillère pour la cause Canada c. Première nation de Kitselas, 2014 devant la Cour d’appel fédérale où la norme de contrôle judiciaire du Tribunal a été établie et ses pouvoirs confirmés. Me Lombard a collaboré à l’élaboration de la documentation destinée à la formation des juges, à l’examen quinquennal obligatoire de la loi habilitante du Tribunal ainsi qu’à la préparation de la décision de première instance rendue par le Tribunal dans l’affaire Bande indienne de Williams Lake c. Sa Majesté la Reine du chef du Canada en 2014, que la Cour suprême du Canada a maintenue dans l’arrêt Williams Lake Indian Band c. Canada (Affaires autochtones et du Développement du Nord), 2018, où l’expertise du Tribunal et sa nature spécialisée ont été confirmées.

Me Lombard s’est impliquée dans des enjeux propres aux Premières Nations dans toute une gamme de revendications particulières complexes, notamment la question des confiscations illégales de terres sur des réserves avant et après la confédération, les diverses violations des obligations fiduciaires, la mauvaise administration de l’argent et des biens des Indiens, les échecs répétés de la Couronne à respecter les promesses énoncées dans les traités et à créer des réserves.

Me Lombard est conseillère principale pour un projet de recours collectif relatif à la stérilisation forcée des femmes autochtones en Saskatchewan. Pour son travail de juriste dans cette cause, elle a été reconnue parmi les « Women of the Year 2018 », une liste publiée par le magazine Chatelaine.

Me Lombard a comparu devant les tribunaux de tous les niveaux, y compris la Cour suprême du Canada, des tribunaux administratifs et des commissions et comités internationaux, notamment le Comité des Nations Unies contre la torture et la Commission interaméricaine des droits de l’homme. En 2019, les pairs de Me Lombard l’ont mise en candidature pour le  Prix de l’Association internationale du barreau pour la contribution exceptionnelle d’un avocat/d’une avocate de la pratique aux droits de la personne » à l’International Justice Resource Centerà San Francisco, en Californie.

Me Lombard poursuit actuellement ses études de maîtrise en droit à l’Université d’Ottawa. Elle est une citoyenne dévouée de la Nation Mi’kmaq (Première Nation Elsipogtog) et mariée à un citoyen de la Nation Nehiyewak (Première Nation Patuanak et Première Nation Moosomin). Ils ont ensemble deux petites filles.

Cheryl est la directrice exécutive du Centre David Asper pour les droits constitutionnels, à la Faculté de droit de lUniversité de Toronto. Elle a été admise au Barreau de l’Ontario en 1987 et a obtenu sa maîtrise en travail social à l’Université de Toronto en 1991. Elle a exercé auprès de la clinique juridique Justice for Children and Youth de 1991 à 2008, où elle a représentait des jeunes à tous les niveaux des tribunaux judiciaires et devant divers tribunaux administratifs. Elle a également dirigé les litiges de la clinique fondés sur la Charte, notamment la contestation de la défense de châtiment corporel prévue par le Code criminel [Canadian Foundation for Children, Youth and the Law c Canada (2004)], l’abolition des articles de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents relatifs au renversement du fardeau de la preuve dans le cadre de la détermination de la peine pour adulte  [R c D.B. (2008)], et une intervention concernant le droit d’une adolescente saine d’esprit de consentir à son propre traitement médical [A.C. c Manitoba Child and Family Services (2009)].

En tant que directrice exécutive du Centre Asper, elle a représenté le Centre devant la Cour suprême du Canada dans les affaires R c Conway, R c Barton, R c Kokopenace et le jury chargé d’examiner les appels [R c Emms, R c Davey, R c Yumnu (2012)], ainsi que dans le renvoi sur la poligamie [Polygamy Reference] devant la Cour suprême de la Colombie-Britannique et dans l’affaire Tanudjaja c Canada (procureur général) devant la Cour d’appel de l’Ontario. Elle a été présidente de l’Association du Barreau de l’Ontario – Section du droit constitutionnel, libertés civiles et droits de la personne et a siégé au sein de l’exécutif de la Section nationale sur le droit constitutionnel et les droits de la personne et de la Section sur le droit des enfants de l’Association du Barreau canadien. De 2018 à 2020, elle a siégé à la Commission de révision des services à l’enfance et à la famille et au Tribunal des droits de la personne de l’Ontario. Elle continue  de siéger au comité national de direction de l’Association Nationale Femmes et Droit (ANFD). En 2019, Cheryl a reçu la médaille du Barreau de l’Ontario pour sa contribution à la profession juridique.

Elle enseigne actuellement le droit des enfants et des adolescents et donne un cours clinique sur les techniques de plaidoirie en matière de constitution à la Faculté de droit de l’Université de Toronto.

Zahra est une avocate spécialisée en droit de la famille et une spécialiste certifiée en médiation familiale. Elle est une des associées fondatrices du cabinet juridique Simpson Taseer LLP. Elle est une membre active du Barreau de l’Ontario et possède une expertise en droits de la personne et droits des femmes, au Canada et à l’international. Elle fait actuellement partie du comité de direction de la Section du droit de la famille de l’Association du Barreau de l’Ontario et du Comité permanent 10+ de l’Advocates’ Society. Elle s’intéresse à la violence envers les femmes (VEF) et à l’accès à la justice. Elle a obtenu son diplôme en common law de l’Université d’Ottawa, où elle a participé activement à la Section des femmes de la Clinique juridique communautaire. Zahra détient également une maîtrise en droit de l’Université de Toronto. Avant d’être admise au barreau, Zahra a travaillé pendant plusieurs années au sein d’organisations de défense des droits des femmes, dont le Forum Asie-Pacifique sur les femmes, le droit et le développement, et a également œuvré à défendre les droits des femmes à l’échelle régionale et aux Nations Unies. Pendant ses études, Zahra a reçu la bourse Bertha Wilson pour les droits de la personne.

Naomi est une cadre bilingue qui travaille actuellement comme administratrice scolaire à la Faculté de droit, Section de common law de l’Université d’Ottawa. Ce rôle comprend la direction, la planification et la coordination intégrées de toutes les activités scolaires et administratives de la Section de common law de la faculté de droit. Naomi a passé les dix-huit dernières années à l’Université d’Ottawa, en assumant des responsabilités croissantes dans les secteurs académique, financier, administratif, opérationnel et de recherche. Elle possède plus de dix ans d’expérience en gestion et un sens affiné des opérations stratégiques et financières et dans la gestion de la recherche et de l’enseignement dans le secteur d’éducation postsecondaire. En 2018, elle a reçu le Prix pour services exceptionnels du personnel de soutien de la Faculté de droit, Section de common law.

Elle détient actuellement une maîtrise en administration des affaires (MBA) de l’École de gestion Telfer de l’Université d’Ottawa et est membre de l’Ordre des comptables professionnels agréés de l’Ontario (CPA) depuis 2011. De plus, elle a enseigné à temps partiel à La cite collégiale toute une gamme de cours (comptabilité, comptabilité de gestion, ressources humaines, rémunération). En plus de son travail, elle a été en mesure de faire du bénévolat pour la clinique fiscale du Centre de ressources communautaires de la Basse-ville.

Julia est avocate (Barreau du Québec) et travaille comme Conseillère juridique sur les droits en matière de santé sexuelle et reproductive pour Avocats sans frontières Canada (ASFC) à Québec. Avant de se joindre à ASFC, elle a travaillé comme consultante indépendante en droits humains pour diverses organisations non gouvernementales, dont la Fédération internationale pour les droits humains et le Fonds mondial pour les survivant.e.s (GSF). Son travail pour le Fonds s’est principalement concentré sur les lacunes et les opportunités en matière de réparation identifiées par les survivant.e.s de violences sexuelles liées aux conflits au Mali, en Syrie et au Soudan. Julia a également travaillé en tant que Chargée de programme pour l’Action mondiale des parlementaires, où elle a collaboré étroitement avec des parlementaires du monde entier sur la mise en œuvre du Statut de Rome de la Cour pénale internationale dans leur juridiction nationale, en mettant l’accent sur les crimes sexuels et basés sur le genre. Récipiendaire de la bourse d’excellence pour ses performances académiques, elle a complété le Master avancé en droit international public (cum laude) à l’Université de Leiden. Elle a rédigé sa thèse sur la définition du crime de grossesse forcée en tant que crime contre l’humanité. Dans sa thèse, qui sera bientôt publiée dans le Hastings Journal on Gender and the Law, elle analyse de manière critique la définition de ce crime en utilisant une perspective féministe intersectionnelle. Julia a complété son baccalauréat en droit à l’Université Laval (Tableau d’honneur) et a été admise au Barreau en octobre 2018. En tant qu’avocate féministe, Julia cherche à poursuivre son parcours en plaidant pour le respect des droits sexuels et reproductifs, particulièrement pour la santé et l’hygiène menstruelle, la prévention de la morbidité maternelle et le droit à l’avortement. Julia a rejoint le comité directeur national de l’ANFD en 2022.

Amanda est venue à l’ANFD comme une étudiante d’été en détachement et s’est jointe au Comité national de direction en octobre 2021. Amanda termine sa dernière année d’études en droit à Osgoode Hall Law School et fera son stage dans un cabinet juridique d’emploi et de travail du côté syndical à Ottawa, en Ontario.

Pendant son temps à Osgoode, Amanda a complété le programme clinique plaidoyer féministe.  Offert en partenariat avec la Clinique commémorative Barbara Schlifer, le programme comprenait des quarts de travail hebdomadaires à la clinique et des séminaires pour aider les étudiantes à développer leurs compétences plaidoyer féministe en offrant l’assistance juridique aux femmes qui ont subi la violence entre partenaires intimes.

Amanda a reçu le prix Ursel Phillips Fellows Hopkinson LLP en 2021 pour son essai sur la violence conjugale dans les relations LGBT et a reçu le prix Mabel Penery French en 2020 pour avoir été l’étudiante avec le plus haut niveau dans le cours Droit, genre et égalité à Osgoode Hall Law School. Amanda est titulaire d’un baccalauréat en arts (avec distinction) en études de genre et femmes de l’Université Trent, d’un baccalauréat en science en sciences de la vie de l’Université Queens, et d’un diplôme en radiographie de l’École de technologie des rayons X de l’Est de l’Ontario. Amanda est bilingue en français.  

Photo de gauche — notre Comité national de direction 2019/2020. À l’arrière, de gauche à droite : Lorena Sekwan Fontaine, Susana May Yon Lee, Lisa Cirillo et Zahra Taseer ; à l’avant, de gauche à droite : Martha Jackman, Naomi Telford, Anne Levesque et Cheryl Milne. Absente : Sasha Hart.

Photo de droite — notre Comité national de direction 1991/1993. De gauche à droite : Kerry Burke, Diane Zwicker, Ann Martin, Suki Beavers, Maeve Baird, Sue Brown, Susan Vella, Roz Currie, Sandra Sellens et Joan Brockman. Absente : Barb Janzen.

Photo gracieuseté du Fonds des archives et collections spéciales de l’Université d’Ottawa, 10-036.

 

 

Nos groupes de travail sur la réforme féministe du droit 

L’ANFD s’engage à travailler en collaboration avec d’autres groupes féministes et impliqués dans la lutte pour l’égalité au Canada oeuvrant pour la promotion des droits des femmes. Afin de s’assurer que l’ANFD reste toujours à l’affût des derniers développements dans ses trois domaines prioritaires, nous avons créé trois groupes de travail sur la réforme féministe du droit (RFD) : 

  • RFD et droits reproductifs : Présidente : Julia Tétrault-Provencher, Kerri Froc, Karin Galldin, Alison Southern
  • RFD et crise climatique : Présidente : Sabaa Khan, Melanie Snow, Lauren Marshall
  • RFD et violence contre les femmes : Présidente : Lise Gotell, Zahra Taseer, Amanda Therrien, Pamela Cross, Jennifer Koshan, Janet Mosher