À propos
L’Association nationale Femmes et Droit
Depuis plus de 45 ans, l’Association nationale Femmes et Droit (ANFD) travaille, seule et en collaboration avec d’autres organisations, à faire avancer la réforme féministe du droit au Canada. Nous sommes fières d’avoir joué un rôle crucial dans l’atteinte de jalons importants pour l’égalité des Canadiennes, et d’avoir contribué à ce que notre analyse juridique féministe et notre défense des droits des femmes aient une incidence sur d’innombrables lois et politiques partout au pays. C’est notamment le cas pour la Loi canadienne sur les droits de la personne et les articles 15 et 28 de la Charte canadienne des droits et libertés.
Aujourd’hui, nous continuons de rédiger des mémoires et des documents de travail, de comparaître devant des comités parlementaires et sénatoriaux, et de rencontrer des décideurs pour influencer le processus législatif en ce qui concerne les priorités actuelles et émergentes de la réforme féministe du droit. En travaillant avec des avocates féministes, des étudiantes, des fournisseurs de services, des universitaires, des militantes et des allié-e-s, nous sommes en train de (re)construire un réseau de réforme féministe du droit et d’accroître la capacité des femmes à participer au processus législatif.
notre histoire
Notre équipe
Tiffany Butler
Amalie Ascanius
Merry Sun
Suzanne Zaccour
Amanda Therrien
Thaïs Laborde
Forest Malin
Chelsea Giesel
Spencer C. Nault
Notre équipe
Tiffany Butler (elle) est la directrice générale de l’ANFD. Dans le cadre de ses fonctions, Tiffany dirige et gère tous les aspects des activités entreprises au quotidien par l’ANFD. Avant de se joindre à l’ANFD, Tiffany a dirigé le Programme international des jeunes juristes (PIJJ) de l’Association du Barreau canadien (ABC), en aidant les jeunes juristes à l’échelle du Canada à acquérir une expérience professionnelle internationale en matière de justice climatique, d’égalité des genres, des droits de la personne et de réforme du droit. Auparavant, Tiffany dirigeait un vaste éventail de programmes d’accès à la justice, notamment le chapitre de Pro Bono Students Canada à l’Université de Calgary ainsi que le programme intitulé Calgary Legal Guidance’s Domestic Violence Legal Intervention Program qui offre des services juridiques, axés sur les survivantes, aux femmes qui fuient un conjoint violent et la violence familiale. Elle a entamé sa carrière juridique en exerçant le droit dans des cliniques communautaires et d’aide juridique spécialisées en services de représentation juridique, sensibles et axés sur le traumatisme, à des populations marginalisées et vulnérables, en particulier dans les domaines de la violence faite aux femmes et de la défense des jeunes contrevenants.
Avant sa carrière en droit, Tiffany a cofondé une entreprise de production d’événements de surf des neiges et de planche à roulettes (skate) vouée à l’inclusion et à la progression des femmes et des filles dans ces sports. Tiffany a en outre contribué à la communauté au moyen de son travail bénévole auprès du Skate Club de Calgary, une organisation inclusive du genre à 100 %, en plus d’être membre bénévole du conseil d’administration de l’Alberta River Surfing Association et elle est actuellement membre bénévole du conseil d’administration pour Les Amis de la Réserve écologique de la Forêt-la-Blanche.
Tiffany a obtenu son diplôme en droit de l’Université de Calgary (2011) et un diplôme en affaires publiques et en gestion des politiques, spécialisé en droits de la personne, de l’Université Carleton (2009). Elle a été admise au Barreau de l’Alberta en 2012 et au Barreau de l’Ontario en 2018. Maîtrisant parfaitement l’anglais et le français, Tiffany a vécu et étudié dans différentes régions au Canada, en Europe et en Asie du Sud-Est. Tiffany est une fervente adepte des sports de glisse et a récemment découvert les joies du jardinage qu’elle pratique avec l’aide de sa chienne Katka.
Chelsea Giesel (elle) est passionnée par l'établissement de liens solides entre les personnes et le territoire par le biais de la culture, de la recherche et du partage d'aliments et d'histoires. Chelsea est titulaire d'un diplôme en affaires publiques et en gestion des politiques, spécialisé en études internationales, de l’Université Carleton. Elle a passé cinq ans dans la mise en œuvre, la recherche et la défense de programmes de santé d'une organisation nationale de femmes autochtones.
La carrière de Chelsea s'est étendue de la reforestation à la finance en passant par la mise en œuvre de programmes et la santé autochtone – autant de domaines qui ont façonné son approche intersectionnelle de la décolonisation des institutions pour la participation économique, sanitaire et sociopolitique et l'égalité des femmes et des personnes de la diversité de genre. Chelsea croit en la capacité de la réforme féministe du droit à améliorer les déterminants sociaux de la santé et du bien-être des populations autochtones et marginalisées, et se réjouit de contribuer à cet objectif en tant que cheffe de projet de l'ANFD.
Spencer C. Nault (elle/il) est linguiste (M.A., 2021) et étudiant au baccalauréat en droit à l'Université du Québec à Montréal (2022-2025). Il occupe un poste d'interprète judiciaire au ministère de la Justice du Québec depuis mai 2023. Ses champs d'intérêt incluent la linguistique légale, les droits économiques et sociaux et le droit criminel.
Spencer est également un passionné du cinéma, de la littérature et du cyclisme.
Notre Comité national de direction
Julia a complété le Master avancé en droit international public (cum laude) à l’Université de Leiden. Elle a rédigé sa thèse sur la définition du crime de grossesse forcée en tant que crime contre l’humanité. (Hastings Journal on Gender and the Law, 2022) dans laquelle elle analyse de manière critique la définition de ce crime en utilisant une perspective féministe intersectionnelle. Julia a complété son baccalauréat en droit à l’Université Laval (Tableau d’honneur) et a été admise au Barreau en octobre 2018. En tant qu’avocate féministe, Julia cherche à poursuivre son parcours en plaidant pour le respect des droits sexuels et reproductifs, particulièrement pour la santé et l’hygiène menstruelle, la prévention de la morbidité maternelle, le droit à l’avortement et les besoins spécifiques des personnes enceintes dans les établissements pénitentiaires. Julia a rejoint le comité directeur national de l’ANFD en 2022.
Kerri A. Froc est professeure agrégée à la Faculté de droit de l’Université du Nouveau‑Brunswick. Elle rédige actuellement un ouvrage qui, sous le titre provisoire de « The Gendered Constitution », porte sur l’égalité des genres en droit constitutionnel canadien.
Dre Froc est titulaire d’un doctorat de la Queen’s University (2016), d’une maîtrise en droit de l’Université d’Ottawa (2009), d’un baccalauréat en droit de la faculté de droit Osgoode Hall, York University (1996) et d’un baccalauréat en arts de l’Université de Regina (1993). Ses champs de recherche comprennent l’égalité des sexes, les théories de l’interprétation constitutionnelle, l’accès à la justice, les droits liés à la procréation, les droits de représentation politique et les violations de droits complexes vécues par des travailleuses, des femmes pauvres et des femmes racisées et autochtones.
Préalablement à son doctorat, Dre Froc a exercé le droit pendant 18 ans, notamment 10 ans en tant qu’avocate au service de l’Association du Barreau canadien (ABC). Pendant ses années à l’ABC, elle a traité d’enjeux concernant la diversité et l’inclusion au sein de la profession juridique et a obtenu gain de cause après avoir milité afin que les travailleuses autonomes reçoivent des prestations gouvernementales pendant leur congé parental. Elle est membre du conseil d’administration de la Coalition du Nouveau‑Brunswick pour l’équité salariale, elle est également membre des Barreaux respectifs de la Saskatchewan (1997) et du Nouveau‑Brunswick (2020).
Très engagée dans le militantisme féministe et dans le projet de réforme féministe du droit, elle consacre principalement ses travaux de recherche universitaire et de défense à façonner les politiques et les activités de sensibilisation entourant la violence faite aux femmes. Son travail a été cité par la Cour suprême du Canada et dans le cadre d’initiatives de réforme du droit, au Canada comme ailleurs. Lise a siégé au conseil du Fonds d’action et d’éducation juridique pour les femmes et en a été la présidente nationale de 2016 à 2018, époque à laquelle elle a aussi contribué à des comités sur de nombreux dossiers. Elle siège actuellement au comité consultatif du projet Le courage d’agir, aidant à développer des stratégies nationales qui visent à combattre la violence sexuelle dans les établissements postsecondaires. En 2021, l’Université de l’Alberta a reconnu son engagement public en lui remettant un prix Community Scholar Award.
Elizabeth Johannson est titulaire d'une licence en théâtre et arts dramatiques et est comptable professionnelle agréée (CPA, CGA). Cela lui permet de danser sans effort entre son cerveau gauche et son cerveau droit pour analyser et comprendre le monde. Elle travaille actuellement comme comptable à temps plein et poursuit des études supérieures à temps partiel à l'Université de l'Alberta en études de genre et justice sociale.
Elizabeth défend avec passion les droits des travailleur·ses et a été pendant six ans présidente de la Non-Academic Staff Association (NASA) de l'Université de l'Alberta. Pendant son mandat, elle a mené une campagne réussie pour que son syndicat s'affilie à la Fédération du travail de l'Alberta (AFL). À la suite de cette affiliation, elle a siégé au conseil exécutif de l'AFL. En tant que présidente de la NASA, elle a créé un comité permanent sur l'équité, la diversité et l'inclusion (EDI) ainsi qu'un siège permanent consacré à l'EDI au sein du conseil d'administration de la NASA. Elle a également coordonné la commémoration à l'échelle de l'université de la Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes pendant plusieurs années. Elle a également siégé au comité directeur de l'Alliance canadienne féministe pour l'action internationale (AFAI) et a été pendant trois ans vice-présidente du régime de retraite de la fonction publique de l'Alberta.
Angela Lee (elle) est professeur adjointe à la Faculté de droit de l'Université de l'Alberta. Avant de rejoindre l'Université de l'Alberta, Angela a occupé des postes à temps partiel et à temps plein à la Faculté de droit de l'Université d'Ottawa, à la Schulich School of Law de l'Université Dalhousie et à la Lincoln Alexander School of Law de l'Université métropolitaine de Toronto. Elle est titulaire d'un diplôme en droit de la Peter A Allard School of Law de l'Université de la Colombie-Britannique et d'un baccalauréat en droit de l'Université d'Ottawa.
Les recherches et les écrits d'Angela se concentrent sur les intersections entre l'alimentation et l'agriculture, l'environnement, la société, la science et la technologie, et les différentes formes de justice. Son travail a été récompensé par de nombreuses bourses et prix, notamment la bourse Shirley E Greenberg de la Faculté de droit de l'Université d'Ottawa, décernée chaque année à un·e candidat·e exceptionnel·le en maîtrise ou doctorat qui poursuit des études en droit en mettant l'accent sur l'analyse féministe du droit et/ou la promotion de l'égalité des genres. Elle a été membre élue du conseil d'administration de l'Association canadienne Droit et Société en tant que représentante des étudiant·es diplômé·es de 2017 à 2019, et en tant que directrice générale de 2020 à 2023. Elle a rejoint le comité national de direction de l'ANFD en 2024.
Jennifer a consacré sa carrière à l’accès à la justice, aux droits de la personne et aux questions d’égalité. Elle détient un baccalauréat en Science de l’Université Mount Allison ainsi qu’un baccalauréat en Droit de l’Université Dalhousie. Elle est membre de la Law Society of British Columbia depuis1997. Jennifer a participé à des initiatives d’aide juridique pour Legal Aid BC, dont la création de bureaux d’aide juridique pour la protection de l’enfance à travers la province. Sur le plan international, elle a travaillé pendant plusieurs années à améliorer l’accès à la justice et aux droits de la personne en Afrique et en Asie.
Jennifer fait régulièrement du bénévolat dans le milieu juridique. Elle a siégé aux comités Politiques et représentation, Enjeux professionnels et Égalité et diversité de l’Association du Barreau canadien, division de la Colombie-Britannique, ainsi qu’au sous-comité de l’accès à la justice. Elle a été membre du conseil d’administration et coprésidente du comité de liaison de la FAEJ de la Côte-Ouest, membre du conseil d’administration et présidente du comité de politique d’une association qui défend les droits des travailleur.euses immigrant.es ainsi que membre du conseil d’administration d’une clinique d’assistance juridique communautaire en Ontario.
En tant que directrice exécutive du Centre Asper, elle a représenté le Centre devant la Cour suprême du Canada dans les affaires R c Conway, R c Barton, R c Kokopenace et le jury chargé d’examiner les appels [R c Emms, R c Davey, R c Yumnu (2012)], ainsi que dans le renvoi sur la poligamie [Polygamy Reference] devant la Cour suprême de la Colombie-Britannique et dans l’affaire Tanudjaja c Canada (procureur général) devant la Cour d’appel de l’Ontario. Elle a été présidente de l’Association du Barreau de l’Ontario – Section du droit constitutionnel, libertés civiles et droits de la personne et a siégé au sein de l’exécutif de la Section nationale sur le droit constitutionnel et les droits de la personne et de la Section sur le droit des enfants de l’Association du Barreau canadien. De 2018 à 2020, elle a siégé à la Commission de révision des services à l’enfance et à la famille et au Tribunal des droits de la personne de l’Ontario. Elle continue de siéger au comité national de direction de l’Association Nationale Femmes et Droit (ANFD). En 2019, Cheryl a reçu la médaille du Barreau de l’Ontario pour sa contribution à la profession juridique.
Elle enseigne actuellement le droit des enfants et des adolescents et donne un cours clinique sur les techniques de plaidoirie en matière de constitution à la Faculté de droit de l’Université de Toronto.
Sarah est membre du cercle autochtone de l'Alberta Human Rights Commission, du conseil d'administration de l'Aboriginal Friendship Centre of Calgary et du comité consultatif autochtone du Barreau de l’Alberta. En 2021, elle a reçu le prix Top 40 Under 40 de Calgary.
Nos groupes de travail sur la réforme féministe du droit
Afin de s’assurer que l’ANFD reste toujours à l’affût des derniers développements dans ses trois domaines prioritaires, nous avons créé trois groupes de travail sur la réforme féministe du droit (RFD) :
RFD et droits reproductifs : Présidente :Julia Tétrault-Provencher, Myriam Pigeon, Andrea Rodriguez, Jennifer Taylor
- RFD et crise climatique : Présidente : Sabaa Khan, Lauren Marshall , Melanie Snow, Shi Tao Zhang, Angela Lee
- RFD et violence contre les femmes : Présidente : Lise Gotell, Jennifer Koshan, Janet Mosher, Zahra Taseer, Amanda Therrien